Dimanche 31 octobre 2010, plus de six millions de nigériens sont appelés à se prononcer sur l’avant projet de Constitution de la 7ème République.
Il est 19 heures. Le bureau de vote N°4 installé au sein de l’école Balaré II, au quartier Aéroport dans la commune Niamey IV, vient de fermer ses portes. Après lecture des dispositions de dépouillement contenues dans le code électoral devant tous les délégués des partis politiques, des membres du bureau, des forces de l’ordre, le président dudit bureau monsieur Mourtala Issiaka, procède à la phase de dépouillement. Au terme du dépouillement on décompté deux-cent bulletins dans l’urne sur un total de deux inscrits, dont vingt bulletins nuls, quatre vingt voix contre et cent voix pour, soit un taux de participation de 50%.
« Ce résultat est plus où moins satisfaisant compte tenu du manque de sensibilisation des électeurs sur les enjeux de ce scrutin référendaire », a déclaré Mourtala Issiaka.
Ces élections référendaires constituent un premier test réuissit pour les autorités de la transition qui auront à organiser six échéances électorales, avant le mois de mars 2011, qui verra l’installation du prochain Président de la 7ème République.
