Le couplage des élections locales, législatives et présidentielles est une formule certes économique pour le financement des élections mais, dans la pratique, cela pose problème.
S’agissant de ces préparatifs même, au niveau des partis politiques, plusieurs leaders sont montés au créneau pour dénoncer le manque de temps pour la constitution des dossiers et en particulier l’établissement du casier judiciaire, élément essentiel pour la définition de l’éligibilité des candidats.
Dans la pratique, cela représente une contrainte qui défavorise les candidats aux locales qui proviennent des couches sociales les plus pauvres de notre pays.
L’autre écueil, c’est la lenteur dans le financement des préparatifs. Lors d’un récent point de presse, le Président de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) Mr Abrourahamane Ghousmane a manifesté des inquiétudes quant à la disponibilité des fonds prévus pour la préparation des élections.
A cette allure, il est très difficile de conduire le processus électoral dans les délais. Or, les bailleurs de fonds à travers la communauté internationale et les politiciens attendent les responsables de la transition de pied ferme en ce qui concerne le respect de la parole donnée.
Un véritable dilemme.
OCQUET Yunus